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La salle des vendangeurs à Mâcon était pleine pour l’assemblée générale de l’association CENT POUR UN TOIT MACON, ce samedi 22/06 : l’occasion de rappeler les travaux engagés durant l’année, sous la présidence d’Arnaud RIBIER, avec la contribution d’un conseil d’administration de 15 membres entièrement bénévoles et de précieux référents qui encadrent les hébergés.

Quelques chiffres :

4 appartements à Mâcon : 2 x 3 personnes + 1 x 2 personnes + 1 studio pour 1 personne = 9 hébergés

un total de 28 jeunes depuis la création de l’association en 2018

177 donateurs réguliers en 2024 => + 28 par rapport à 2023

Des nouvelles des hébergés :

Appartement « Saint Pierre », 3 jeunes hébergés:

  • Ange Yvan en CAP boulangerie, qui a accueilli Mohamed
  • Sidi en 2ère année de CAP plaquiste
  • Gildas : titulaire d’un CAP nettoyage, employé en intérim

Appartement « Flacé », 2 jeunes hébergés:

  • Ibrahima, échec CAP bâtiment, CAP plomberie en cours
  • Dodo parti en mars, remplacé par : Kalidou

Appartement «  Mon Repos », 3 jeunes hébergés:

  • Sékou, travaille en intérim
  • Kassoum et Daouda. Celui-ci est parti en mai, remplacé par Adou et Sorry, mineurs partis en juillet après la reconnaissance de leur minorité en appel et remplacés par : Mosab

Studio Dagnaux, 1 jeune hébergé:

  • Sansé, 2ère année CAP peintre, plaquiste

Evolution de l’hébergement vers de nouvelles populations

Au cours de l’année, CENT POUR UN TOIT MACON a vu les propositions d’hébergement de jeunes majeurs se tarirent (plus de propositions de la par du DAMIE ou du PRADO) . Un effet de la loi « TAQUET » du 7 février 2022 : notre population cible reste plus longtemps dans les centres départementaux. Par ricochet, il n’y a plus de disponibilités pour les jeunes mineurs non accompagnés qui se retrouvent souvent à la rue. Cent pour un toit s’interroge sur l’éventualité de les prendre en charge.

L’association a fait l’expérience d’accueillir 3 mineurs en recours de leur minorité au cours de l’année 2023 (Mohamed, Sorry et Adou) et envisage de reconduire l’expérience en collaboration avec des partenaires associatifs (ASTI, Asso Jeunes Solidaires Mâcon, …). Ces jeunes ont besoin de plus de présence (ils n’ont pas d’activités dans la journée) et d’une prise en charge financière complète (ni revenus, ni allocations)

Le soutien des donateurs, des partenaires, des référents et de toutes les bonnes volontés est toujours d’actualité

UN GRAND MERCI

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